Les champagnes Mumm, adossés à la société Pernod-Ricard, est un autre partenaire de la soirée inaugurale de la saison 2014. Autant dire que l’ouverture sera pétillante. Il faut préciser qu’entre les Internationaux et Mumm l’histoire n’est pas nouvelle. Il y a des liens aussi forts qu’anciens. D’ailleurs, Christian Fiatte, directeur commercial de Pernod Ricard (en fait le n°2 de la société), a souhaité honorer de sa présence les premiers échanges de la saison.
La fiche de Jon Tambourindeguy
Débuts professionnels : 1er avril 2011 à Fontarrabie.
Poste : avant.
Palmarès : champion du Monde des - 22 ans, en 2007 ; vainqueur de la Coupe du Monde Seniors, en 2009 ; champion du Monde Seniors, en 2010 ; vainqueur de la Coupe de France Pro en 2011 ; vainqueur du Trophée Argal, Carrefour et Plancha Tonio aux Internationaux de Cesta Punta de St Jean de Luz en 2012 ; vainqueur du Master Pro Tour en, 2012.
Jon Tambourindeguy: L’expérience américaine
Jon Tambourindeguy est un joueur particulier. Talentueux, généreux, volontiers fort en gueule, il fait partie de cette génération révélée par des titres lors des championnats du monde amateurs 2010. Mais son histoire avec les Internationaux de Saint-Jean-de-Luz est toujours curieuse. L’an dernier il était entré dans le jeu en raison de la blessure de Diego Beascoetchea. Cette fois il a été inscrit au programme parce que Christophe Olha a choisi une autre voie que l’association Pro Tour.
CIC: Un nouveau visage
La banque CIC est désormais un des amis les plus fidèles des Internationaux de Saint-Jean-de-Luz. En cette soirée inaugurale de la saison 2014 le CIC est aussi l’un des deux partenaires principaux de ce rendez-vous. Avec un nouveau visage à la tête de la délégation. En effet Marie Laborie, appelée à de nouvelles fonctions à Bayonne, a laissé son siège de responsable du bureau de Saint-Jean à Sébastien Vasquez. Il est arrivé à 37 ans en octobre 2013 de la direction régionale de Pau après avoir opéré dans plusieurs agences du grand sud-ouest. Il est certes né à Arcachon mais il revendique à juste titre des racines basques à travers ses grands parents originaires de Bilbao. « Entre ça et le fait qu’il y a un fronton à Arcachon je peux dire que la pelote est un domaine qui m’est familier » dit-il en souriant.
Présentation des tournois par le responsable sportif des Internationaux
Regard sur la saison
Un sommet en juillet
Cela faisait bien longtemps que le plateau de ces Internationaux luziens n’avait pas été aussi relevé. « Le tournoi de juillet sera un sommet de la cesta punta, dit le technicien Philippe Etcheverry. Tous les cadors seront là. Cela n’a pas été facile de les faire venir, surtout sur le plan financier. Mais eux voulaient venir à Saint-Jean et nous nous avions très envie de les voir, alors on a trouvé des compromis pour le plus grand bonheur des spectateurs ».
Ces cadors que l’on va revoir, pour la première fois dans la même saison, ce sont essentiellement l’arrière Imanol Lopez et l’avant Iñaki Goikoetchea. Lopez est l’incontestable numéro1 de la saison professionnelle américaine. Il a confirmé en remportant le traditionnel Citrus à Orlando. Il a, cette année, devancé notre star locale Eric Irastorza mais sachant que ce dernier, blessé, n’a pas pu s’exprimer normalement. Il n’a, notamment pas participé au Citrus.
Iñaki Goikoetchea reste le numéro 1 des avants même s’il a un peu marqué le pas à l’examen général du Citrus. Mais on peut faire confiance à ses énormes qualités individuelles et soyons sûr qu’il décochera encore quelques uns de ces coups venus d’ailleurs.
Le seul regret vient du fait qu’à la suite d’un changement de propriétaire au fronton de Miami, les joueurs, à l’exception sans doute d’Eric Irastorza, doivent regagner la Floride en août. Qu’importe il y a aura du beau monde encore dans la cancha.
En attendant savourons ce sommet de juillet qui connaîtra deux phases. Un premier tournoi où les équipes seront mixtes avec un « gros » et un « petit » prélude à un second où les cadors seront associés. « C’est formidable car les Français vont pouvoir s’étalonner » remarque Philippe. Qui relève que le clan basque sera mieux préparé que jamais. En effet Jon Tambourindeguy, Jean Olharan et Nicolas Eyheragaray ont joué plusieurs mois en début d’année à Fort Pierce puis à Orlando.
« Cela s’est très bien passé, dit Philippe. Pour eux c’est une très bonne expérience surtout qu’ils étaient encadrés là-bas par Daniel Erdocio et Pititi Saint-Esteben tous les deux juges à Fort Pierce mais qui se ont spécialement occupés des petits ». Quant à ceux qui sont restés au pays ils affichent une bonne forme à l’image des récents champions de France Pro, Laurent Garcia et David Minvielle. Avec un petit souci : Nicolas Etcheto, finaliste du championnat vient de se blesser et ne pourra pas assurer au moins les premières parties où il était inscrit.
Philippe Etcheverry met beaucoup d’espoirs en Jon Tambourindeguy et Jean-Do Olharan. « Cela fait quatre ans qu’ils se sont révélés lors des championnats du monde amateurs et ils commencent à avoir de la maturité, dit-il. Ils ont progressé techniquement et la campagne américaine leur a fait du bien. Les deux sont très complices et ont envie de se tirer la bourre ».
Pour le reste Philippe estime que les tournois d’août seront intéressants. « Fin juillet les monstres s’en vont mais ils restent des joueurs de grand niveau » précise-t-il. Et il pense à ce qu’il appelle les « valeurs sûres » comme Alex Hormaetxea (« mental fabuleux et grand équipier ») ou Diego Beascoetxea dont il rappelle qu’il a été champion du monde en 2013 aux côtés d’Eric Irastorza. Et ça tombe bien : ils seront à nouveau ensemble en août.