Maison Pariès: Maîtriser la matière première
Avec la Maison Pariès (« gourmandises basques ») voilà encore un nom quasiment indissociable des Internationaux de Saint-Jean-de-Luz. Elle sera présente en cette soirée de finale du 14 août comme elle l’est depuis le coup d’envoi de la saison et comme elle le sera jusqu’au baisser de rideau. L’an dernier l’actualité de la société était l’ouverture de deux nouveaux magasins à Paris (départ en trombe) et à Saint-Sébastien (plus compliqué mais en train de faire son trou) venant après ceux de Saint-Jean-de-Luz, Biarritz et Socoa.
On avait aussi évoqué ici dans le Cesta Berriak une idée en train de prendre forme mais qui est en train de devenir le prémisse d’une action générale très porteuse en terme de qualité et d’image. En fait l’avenir de la Maison Pariès va s’appuyer sur le retour aux valeurs de la création de la société en 1895. Détails.
L’an dernier donc on avait évoqué la plantation de près de 3 000 pieds de noisetiers sur un terrain d’Urrugne. « Quand on avait rendu visite à notre fournisseur en Italie nous nous étions aperçu que les terrains comme le climat étaient identiques aux nôtres, donc on a foncé. D’autant plus que dans le passé il y avait des noisetiers dans notre région » explique Alain Girardot à la tête de l’entreprise.
Mais ce n’était qu’un début. «Nous sommes en train de fédérer plusieurs petits producteurs de cacao dans une petite île au large de Madagascar, dit-il. On leur apprend à traiter le cacao dans le sens d’une plus grande qualité (à l’origine ce n’était pas leur problème), on les incite à étendre leurs cultures. On s’est focalisé sur cette petite île qui à l’origine produisait très peu. On leur garantit l’achat de la totalité de leur production à un prix plus élevé que celui du marché. Et en ce qui nous concerne on va traiter le cacao comme on le faisait en 1895. Le savoir-faire s’était perdu, on l’a retrouvé »
Et ce qui est vrai pour le cacao le sera aussi bientôt pour le sucre. Avec les noisetiers, dans trois ans, « on pourra avoir la première origine entièrement tracée des produits Paries » dit Alain. « Avant de transmettre la maison à nos enfants nous tenions à avoir la maîtrise complète de la matière première » ajoute-t-il.
Un mode vie nouveau, des soucis supplémentaires ? « Au contraire, c’est passionnant, rétorque Alain. Cela change de mes journées passées devant un ordinateur