Aimar: Un grand travailleur
Aimar Aldazabal Espilla. De son prénom il a fait un nom. Car celui de sa famille couvre une belle lignée de puntistes dont le patriarche est Félix. Encore un prénom mais qui résonne au firmament de la pelote. L’extraordinaire arrière, indéboulonnable, reste dans toutes les mémoires. Il a fait sa « despedida » à Saint-Jean il y a trois ans. Mais à 50 ans, toujours indestructible physiquement il a repris le chemin des canchas. Où il joue volontiers avec son neveu, Aimar, qui ne s’en plaint pas !
Aimar, donc fait sa rentrée dans la saison d’été à Saint-Jean-de-Luz après quelques mois où il n’a eu guère l’occasion d’exprimer son talent. « J’ai joué le championnat de France Elite Pro où j’ai perdu en finale, raconte-t-il. J’ai également disputé deux parties en un contre un, dans le cadre du Pro Tour où j’ai gagné contrer Garcia et Curveur. J’étais également à Markina contre Goikoetxea. Le tournoi était organisé par la Fédération basque et je remplaçais Beascoetxea blessé. J’ai également eu l’occasion de jouer avec mon frère contre Txasio mais nous avons perdu/nbsp]».
Si Aimar a joué le championnat de France c’est qu’il a pris l’initiative de se licencier des deux côtés de la Bidassoa. « Nous ne jouons pas beaucoup l’hiver et c’est dommage, constate Aimar. Et le fait de posséder les deux licences me permet justement de pallier ce problème en partie ». En dehors du national français il a donc joué deux tournois, de l’autre côté des Pyrénées à Bereatua et Markina. « Je sais, ajoute-t-il, que les organisateurs préparent des nouvelles choses pour l'an prochain, avec des parties tout l'hiver en nous mélangeant avec les amateurs. C'est une bonne chose, le principal pour nous est de jouer. C'est ce que l'on aime ».
Quoiqu’il arrive on peut être certain qu’Aimar sera prêt car son maintien en forme est une véritable obsession chez lui. « Je m'entraîne toujours beaucoup, confirme-t-il. Je fais des courses en montagne avec mon chien et je fais pas mal de musculation. Sur le plan de la pelote, je m'entraine tous les mardis avec Felix (bien sûr !) qui est toujours en forme. Il s'entretient très bien ».
Les activités d’Aimar sont loin de s’arrêter à la pelote. Il est professionnellement engagé dans une entreprise familiale de transports ce qui, on le devine, lui prend pas mal de temps. Et lui donne quelques soucis. « Oui je suis toujours transporteur mais les affaires sont difficiles en Espagne. La crise nous frappe durement » précise Aimar.
Un joueur très heureux de faire sa rentrée aux Internationaux. « Nous aimons tous jouer à Saint-Jean-de-Luz car le public est nombreux et l'ambiance est très chaude » affirme-t-il. Pour ces débuts 2014, en cette soirée du jeudi 31 juillet, il sera associé à Arnaud Alliez. Il le connaît assez bien. « Nous avons disputé le Championnat du monde l’an dernier, se souvient-il. Nous avions gagné en 8e à Pau contre Garcia et Minvielle mais nous avions perdu ensuite à Mauléon face à Olha et Etcheto ».
Pour cette saison il a un regret : « Je n’ai pas beaucoup de parties ici et c’est dommage, dit-il. Mais je vais me battre au maximum pour bien montrer ce que je suis capable de faire… ».